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Génocide rwandais : la France au banc des accusés

La commission d’enquête rwandaise a débuté une série d’auditions sur le rôle trouble des Français avant, pendant et après les tueries de 1994.

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Le bras de fer judiciaire se poursuit entre la France et le Rwanda. L commission d’enquête rwandaise sur le rôle de la France avant, pendant e après le génocide de 1994 au Rwanda a engagé, hier à Kigali, une séri d’auditions publiques. Cette commission d’enquête, qui a entamé ses travau en avril, est « chargée de rassembler les preuves de l’implication de la France dans le génocide » qui a causé la mort de 800 000 Tutsis et opposants hutus. Composée de juristes et d’historiens, elle doit auditionner au total vingt-cinq témoins d’ici à la fin octobre et rendre ses conclusions dans les six mois. « Le rapport déterminera s’il faut ou non engager une procédure judiciaire devant la Cour internationale de justice [de La Haye] », selon le président de la commission, Jean de Dieu Mucyo, ex-ministre de la Justice et ex-procureur général.

Pour la première journée d’auditions, diffusées en direct à la radio, Jacques Bihozagara, ex-ambassadeur du Rwanda à Paris, a dénoncé le rôle de la France et vilipendé l’opération militaro-humanitaire Turquoise, qui « ne visait qu’à protéger les génocidaires parce que le génocide s’est poursuivi dans la zone Turquoise ».

Polémique. Cette initiative ainsi que la plainte déposée l’an dernier par six rescapés du génocide devant le tribunal aux armées de Paris, visant des exactions présumées commises pendant Turquoise, n’ont pas contribué à apaiser les tensions entre la France et le Rwanda. Loin de s’éteindre, la polémique sur le rôle de la France ne cesse d’enfler, à mesure que les nombreux procès, notamment au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), arrivent à leur terme. Ainsi, deux militaires français vont témoigner à Arusha, en Tanzanie, dans le cadre du procès dit « des militaires », actuellement en cours. Il s’agit de Jean-Jacques Maurin, qui était en 1994 adjoint à l’attaché de défense de l’ambassade de France à Kigali, et de Grégoire de Saint-Quentin, coopérant militaire présent au moment du génocide et l’un des premiers à se rendre sur le site du crash de l’avion présidentiel abattu le 6 avril 1994, attentat qui avait donné le signal du génocide. (...)

suite de l’article sur www.propaglande.org

Source : Propaglande.org

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