Pour sa deuxième livraison, La Nuit rwandaise entend revenir sur les récentes prises de position de la majorité aujourd’hui au pouvoir en France, par la voix du Président de la République qui aura déclaré à répétition, pendant la campagne électorale et après, « la France n’a pas commis de génocides », comme par celle de l’actuel ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui peu avant d’entrer en fonction pouvait écrire « l’armée française n’a ni organisé ni participé au génocide » de 1994.
La Nuit rwandaise entend également faire le point des diverses publications intervenues cette année, comme de l’ensemble des débats. De Jean Chatain à Jean Hatzfeld, nous examinerons les bons et les mauvais services rendus à la vérité.
Nous rendrons compte également du rapport de la commission rwandaise qui a examiné à son tour la responsabilité française, comme de l’état des procédures judiciaires, devant le Tribunal d’Arusha comme en France.
Nous appelons tous ceux qui travaillent à un titre ou un autre sur cette question de la responsabilité française à apporter leurs contributions.
Parce que, quatorze ans après les faits, la vérité est encore un combat.